Prenons l’exemple du prêtre : le prêtre est un homme appelé : c’est-à-dire choisi par le Christ lui-même, tête de l’Eglise pour le service de l’Eglise. Cet appel (ou vocation) est double. D’une part, cet appel est une aspiration personnelle à servir le Christ et les hommes. D’autre part, cet appel est celui de l’Eglise qui, par la voix d’un ami, parent, prêtre et ultimement par l’évêque, authentifie l’aspiration intérieure. On est définitivement sûr d’avoir la vocation le jour de l’ordination sacerdotale. En fait, le prêtre reçoit sa vocation et il choisit simplement d’y répondre. C’est finalement l’évêque donc l’Eglise, qui appelle le candidat au sacerdoce !
Chacun doit discerner l’appel qui s’adresse à lui, avec l’aide des aînés et des frères. Pour les futurs prêtres surtout, c’est finalement l’Église qui a la charge de confirmer authentiquement l’appel et de confier une mission.
Jean-Paul II [1]