Bonnenouvelle.fr Agence web WordPress
https://bonnenouvelle.fr/@Nominis@.html?lang=fr&debut_articles=55

Accueil   Le blog   invisible   Actualités de sites catholiques   Saint(e) du jour

Saint(e) du jour

Tous les saints du jour

http://nominis.cef.fr/

Articles

  • Sainte Catherine Labouré - Fille de la Charité (+ 1876)

    28 novembre 2023, par contact@nominis.cef.fr
    Catherine naquit dans un petit village de Bourgogne, à Fain-les Moutiers (21500), huitième d'une famille de dix enfants. Elle a 9 ans quand meurt sa mère le 9 octobre 1815 et elle est recueillie, avec l'une de ses sœurs, par une tante à Saint-Rémy, non loin de Fain. En janvier 1818, elle revient à la ferme natale, rendant ainsi possible l'entrée de sa sœur Marie-Louise chez les Sœurs de la Charité à Langres.A 12 ans, elle assume le rôle de la mère de famille, de fermière et de maîtresse de maison. Elle commande aux serviteurs et à la servante. Son domaine, c'est le fournil, le verger, l'étable, le poulailler et le colombier. La première, elle se lève avant l'aurore, prépare les repas qu'emportent les ouvriers aux champs, assure la traite des vaches et conduit le troupeau à l'abreuvoir communal. Elle prend soin de son jeune frère infirme et veille au bien-être de son père quand il revient des champs ou du marché de Montbard. (21500) Mais elle passe aussi de longues heures dans la petite église de Fain, devant un tabernacle vide, car le clergé a beaucoup diminué pendant la Révolution et le prêtre desservant ne vient que pour célébrer les enterrements et les mariages, très rarement une messe dominicale. En elle, monte un appel. Durant "le rêve" d'une nuit, comme elle le dira, ce rêve prend le visage d'un prêtre âgé, qu'elle pense reconnaître comme étant celui de saint Vincent de Paul quand elle en verra l'image lors d'une visite aux Sœurs de Châtillon (21400) où elle suit quelques études élémentaires, de 1824 à 1826, chez une cousine qui tient un pensionnat. Elle revient à la ferme parce que la petite paysanne est mal à l'aise au milieu de ces jeunes filles de bonne famille. Son père voudrait bien la marier, mais elle refuse. Alors il l'envoie à Paris, où son fils tient un commerce de vins et un restaurant populaire. Elle devient servante. Elle y découvre la misère des ouvriers et le travail des jeunes enfants en usine. Sa décision définitive est prise : elle servira les pauvres. De retour en Bourgogne, elle retrouve le pensionnat de Chatillon et les Sœurs de Saint Vincent de Paul. Son père cède enfin. Le mercredi 21 avril 1830, elle retrouve Paris et entre au " séminaire " de la Maison-Mère de la rue du Bac. Grande joie pour sœur Catherine, le dimanche suivant 25 avril. Les reliques de saint Vincent de Paul sont transférées de Notre-Dame de Paris à la chapelle de la rue de Sèvres.Durant la nuit du 18 juillet 1830, veille de la fête de saint Vincent de Paul, elle se sentit appelée par un enfant mystérieux qui la conduit à la chapelle, "dans le sanctuaire, dira-t-elle à son confesseur, à côté du fauteuil de Monsieur le Directeur. Et là, je me suis mise à genoux et l'enfant est resté debout tout le temps. Comme je trouvais le temps long, je regardais si les veilleuses (les sœurs) ne passaient pas par la tribune. Enfin l'heure est arrivée. L'enfant me prévient. Il me dit : Voici la Sainte Vierge, la voici." "Je doutais si c'était la Sainte Vierge. Cependant l'enfant qui était là me dit : - Voici la Sainte Vierge-. Je n'ai fait qu'un saut auprès d'elle, à genoux sur les marches de l'autel, les mains appuyées sur les genoux de la Sainte Vierge". Elle s'en confie à son père spirituel, Monsieur Aladel qui ne voit qu'illusion dans ce qu'elle dit, et surtout dans les malheurs dont elle parle. Or bien vite les événements ratifient ce que sainte Catherine lui avait dit être le message de Marie. La révolution éclate à la fin du mois, du 27 au 29 juillet.Quatre mois plus tard, le 27 novembre à 5 heures et demi du soir, alors qu'elle est en oraison dans la chapelle au milieu de toutes les sœurs, elle fut saisie d'un grand désir de voir la Sainte Vierge. "Je pensais qu'elle me ferait cette grâce, mais ce désir était si fort que j'avais la conviction que je la verrai belle dans son plus beau... j'ai aperçu la Sainte Vierge à la hauteur du tableau de saint Joseph... elle avait une robe de soie blanche aurore." "Il sortait de ses mains, comme par faisceaux, des rayons d'un éclat ravissant..." Elle entendit une voix qui lui disait : "Ces rayons sont le symbole des grâces que Marie obtient aux hommes". Autour du tableau, elle lut en caractères d'or, l'invocation suivante : "O Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous". La voix lui dit encore : "Il faut faire frapper une médaille sur ce modèle et les personnes qui la porteront indulgenciée et qui feront avec piété cette courte prière, jouiront d'une protection toute spéciale de la Mère de Dieu". Une fois encore, Monsieur Aladel accueille fort mal le récit de sœur Catherine. En décembre 1830, elle connaît une troisième et dernière apparition, mais elle ne se souvenait plus de la date exacte quand elle en parla, car elle avait obéi, ne s'en étant pas ouvert immédiatement à son confesseur. Comme au 27 novembre, c'est à 5 heures et demie. Les rayons qui jaillissent des mains "remplissaient tout le bas de manière qu'on ne voyait plus les pieds de la Sainte Vierge". La voix se fait entendre au fond du cœur : "Ces rayons sont le symbole des grâces que la Sainte Vierge obtient aux personnes qui les lui demandent". L'apparition a le caractère d'un adieu. Elle reçoit ce message : "Vous ne me verrez plus, mais vous entendrez ma voix pendant vos oraisons". Deux mois plus tard, lorsqu'elle quitte la rue du Bac, la directrice du séminaire résume ainsi ses appréciations : "Forte, taille moyenne. Sait lire et écrire pour elle. Le caractère a paru bon. L'esprit et le jugement ne sont pas saillants. Assez de moyens. Pieuse, travaille à la perfection".Elle est nommée à l'hospice d'Enghien(*). Elle s'efface peu à peu, gardant une inlassable patience. Celle qu'on surnommait la "sœur du poulailler" quittera notre monde, comme elle y avait vécu, sans faire de bruit, sans agonie, avec un merveilleux sourire, le 31 décembre 1876. Le soir même au réfectoire, Sœur Dufès apportera le récit des apparitions, écrit le 30 octobre, après la confidence de sainte Catherine : "Puisque Sœur Catherine est morte, il n'y a plus rien à cacher. Je vais vous lire ce qu'elle a écrit". Elle repose désormais dans la chapelle du 140, rue du Bac, à Paris.Elle a été canonisée par Pie XII en 1947.(*) à deux pas du métro Reuilly-Diderot, Paris 12; elle a passé 46 ans de sa vie sur cette terre à deux pas de la place de la Nation et sa mémoire y est toujours vivace.Voir aussi le site internet de la Famille Vincentienne, le message de Marie à Catherine Labouré d'après le texte du Père Laurentin, le site des Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul, le site officiel de la chapelle Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, Catherine Labouré (1806-1876) sur le site du diocèse de Paris.- vidéo : Sainte Catherine Labouré, humble servante du Seigneur et des pauvres.- à lire aux éditions du Signe: Sainte Catherine Labouré - SLCE et Sainte Catherine Labouré - VL À Paris, en 1876, sainte Catherine Labouré, vierge, Fille de la Charité, qui passa à l'hospice d'Enghien quarante-cinq ans au service des pauvres et des immigrés avec une simplicité et une générosité sans faille, et sans laisser deviner que la Vierge Marie s'était manifestée à elle dans la chapelle de la rue du Bac, pour inviter ses fils à l'invoquer comme l'Immaculée au moyen de la "médaille miraculeuse". (martyrologe romain - 31 décembre) - illustration: Sainte Catherine Labouré, médaille miraculeuse, BD
  • Fête de la Vierge Marie en son icône du signe - Miracle commémoré chaque année

    27 novembre 2023, par contact@nominis.cef.fr
    Novgorod en Russie possédait une icône de la Mère de Dieu sur le modèle byzantin de la Vierge du Signe*. Ce modèle représente Marie portant en médaillon, sur le devant, le Christ enfant et bénissant. Son nom évoque le 'signe de la Vierge enceinte' annoncé par le prophète Isaïe. Le 27 novembre 1150, la ville est assiégée. Son archevêque place l'icône au-dessus des remparts ; la Vierge est frappée d'une flèche, les ténèbres couvrent la ville et les ennemis doivent lever le siège. Ce miracle est commémoré chaque année. Six cent quatre vingt ans plus tard, la Mère de Dieu apparaît à une humble religieuse, sœur Catherine Labouré que nous fêterons demain, 28 novembre et lui fait réaliser une médaille, la Médaille Miraculeuse, en raison des innombrables miracles qui lui sont attribués.* Illustration: (Vierge du Signe, Cathédrale Sainte-Sophie de Novgorod) icône de Marie enceinte, appelée Vierge du Signe, car elle illustre la prophétie d'Isaïe: Ecoutez donc, Maison de David!... Le Seigneur lui-même vous donnera un signe. Voici que la Vierge est enceinte et va enfanter un fils, et elle l'appellera Emmanuel (Dieu avec nous). (Isaïe 7, 13-14) source: Mission d'Orient des Augustins et des Oblates de l'Assomption. Voir aussi:- Le site officiel de la chapelle Notre Dame de la Médaille Miraculeuse - Les apparitions un 27 novembre...- Pourquoi y a-t-il des apparitions? question de la place des apparitions dans notre foi...- Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse... (diocèse de Paris).
  • Saint Clément Ier - Pape (4e) de 88 à 97 et martyr (+ 97)

    23 novembre 2023, par contact@nominis.cef.fr
    Disciple de saint Paul qui en parle dans sa lettre aux Philippiens (4.3), il est l'un des premiers successeurs de saint Pierre sur le siège de Rome. Mais on sait peu de choses de son pontificat en ce temps de l'Eglise naissante. Sa lettre aux Corinthiens est le premier document où l'on voit l'Eglise de Rome intervenir dans une autre Eglise pour qu'y vive la charité, document inappréciable par la fraîcheur du texte si proche des rédactions des évangélistes. Selon la tradition, non vérifiée, il aurait été exilé en Crimée à Cherson où il aurait subi le martyre par noyade. Ses reliques furent ramenées à Rome par les saints Cyrille et Méthode au IXe siècle.Saints Cyrille et Méthode amenant les restes de Saint Clément à Rome, fresque du XIe siècle, Basilique St-Clément de Rome. Audience du pape Benoît XVI du 7 mars 2007 consacrée à Clément de RomeIl reçut l'épiscopat de Rome le troisième à partir des Apôtres Pierre et Paul. "Il avait vu, dit saint Irénée, les Apôtres eux-mêmes et avait été en relation avec eux: leur prédication résonnait encore à ses oreilles et leurs travaux étaient encore devant ses yeux". Un grave dissentiment s'étant produit chez les chrétiens de Corinthe, il leur écrivit une lettre remarquable pour rétablir entre eux la concorde et la paix.
  • Saint Séverin de Paris - Ermite à Paris (+ v. 540)

    23 novembre 2023, par contact@nominis.cef.fr
    Touché par le désir de mener une vie contemplative, il s'enferma dans une petite cellule sur les bords de la Seine. Il eut de nombreux disciples dont saint Cloud et les Parisiens qui venaient nombreux se recommander à ses prières. Il fut enterré au lieu même de son ermitage qui est devenu la paroisse parisienne de Saint Séverin, et dont l'église demeure encore un asile de silence comme un ermitage dans ce quartier débordant de vie.A Saint-Séverin, la beauté et l'harmonie des formes nous enveloppent et nous séduisent.(visite de l'église, paroisse Saint-Séverin Saint-Nicolas)À Paris, au VIe siècle, saint Séverin, qui vécut reclus dans une cellule, tout entier occupé à la contemplation de Dieu.
  • Sainte Cécile de Rome - Vierge romaine (+ 230)

    22 novembre 2023, par contact@nominis.cef.fr
    Nous savons peu de chose sur cette grande figure de l'hagiographie féminine. L'histoire nous assure qu'elle appartenait à une grande famille romaine: les "Cecilii", qu'elle était chrétienne, qu'elle aidait les premiers papes de ses deniers et que, lorsque son époux se convertit, ils donnèrent à l'Église un terrain devenu cimetière: les catacombes de Saint Calixte où elle eut le privilège d'être enterrée au milieu des papes. Au IXe siècle, ses reliques furent transférées dans une église romaine proche du Tibre: Sainte Cécile au Transtévère. Hors de là, ce ne sont qu'embellissements d'une poétique admiration. La Cécile légendaire, promue vierge et martyre, a suppléé la Cécile historique, dame romaine opulente et donatrice secourable qui "chantait dans son cœur la gloire de Dieu." Ce qui, en passant, est une belle référence pour tous ceux qui, chanteurs et chanteuses, veulent se mettre sous son patronage.Sainte Cécile est titulaire de l'église cathédrale et patronne principale du diocèse d'Albi. "Selon la tradition, elle fut fiancée à un jeune homme prénommé Valérien, qu'elle convertit au christianisme. Ayant refusé d'honorer les divinités romaines, ils souffrirent tous deux le martyre aux alentours de l'an 220; Tiburce, le beau-frère de Cécile, fut également martyrisé." (illustration: Sainte Cécile dans les peintures de la voûte de la cathédrale)- Fête de Sainte Cécile, homélie de Mgr d'Ornellas ...contemplant dans la figure de sainte Cécile, comme dans celles de Marthe et Marie proposées dans l'Évangile de Luc, des figures de prophètes, capables d'écouter la voix du Maître et de donner leur vie pour Le suivre...La dévotion du monde chrétien envers la sainte n'a pas cessé de se maintenir. Son nom figure au premier canon de la messe. Elle est devenue la patronne des musiciens. (Diocèse aux Armées françaises)- découvrez comment sainte Cécile est devenue patronne des musiciens, vidéo.Depuis l'antiquité, à Rome, un titre d'église au Transtévère porte son nom, sa tombe est vénérée au cimetière de Calliste sur la voie Appienne et son culte s'est répandu dans toute l'Église grâce au récit de sa Passion, montrant en elle un exemple parfait de femme chrétienne qui a embrassé la virginité et subi le martyre pour l'amour du Christ.

Le blog

 
Bonnenouvelle.fr site de paroisse, communauté, école