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Saint(e) du jour

Tous les saints du jour

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Articles

  • Saint Alexandre l’Acémète - Confesseur (IVe siècle)

    23 février, par contact@nominis.cef.fr
    Il naquit dans une île de la mer Egée en Grèce. Sa formation littéraire à Constantinople en fit un grand lettré. Devenu militaire, il fut gouverneur du Prétoire. Après quatre années de service, il se retira au désert comme le prophète Elie, d'abord en Mésopotamie. Les disciples affluèrent et il répartit ses moines en quatre groupes: grecs, romains, syriens et égyptiens. Il leur donna pour règle de se succéder jour et nuit dans l'église pour chanter sans cesse l'office liturgique dans la langue qui était la leur. Puis, il vint à Constantinople où il fut le fondateur du célèbre monastère des Acémètes (ceux qui ne dorment pas mais se relaient pour la prière perpétuelle) dont s'inspirèrent beaucoup d'autres monastères en Orient. Laus perennis: rite de la louange perpétuelle qui fut inventé par l'archimandrite Alexandre né vers 350 dans une île de l'Asie mineure et mort vers 430. Alexandre fut le fondateur des Acémètes, autrement dit "les non-dormants" ou "les vigilants". (abbaye de Saint Maurice, Suisse)A lire: Les moines Acémètes. Vies des saints Alexandre, Marcel et Jean Calybite.
  • Sainte Aimée - Nièce de sainte Claire d’Assise (+ 1252)

    20 février, par contact@nominis.cef.fr
    ou Amata (de Corano) da Assisi en italienVierge.Elle appartenait à une famille très distinguée d'Assise, celle des Offreduccio comme sainte Claire sa tante et son oncle, frère Rufin. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle était mondaine, très mondaine, jusqu'au jour où, visitant sa tante au couvent de Saint-Damien, elle décida de devenir religieuse. Elle entra en ce couvent en 1213.A partir de ce moment, elle pratiqua l'austérité au point que ses jours en furent abrégés. Illustration: Le cloître du monastère Saint-Damien à Assise, site des Clarisses à Ronchamp.
  • Sainte Julienne de Nicomédie - Martyre en Bithynie (IVe siècle)

    16 février, par contact@nominis.cef.fr
    Vierge et martyre à Nicomédie* en Asie Mineure, elle fut condamné par son fiancé lui-même qui présidait le tribunal au nom et sous la pression impériale. Un martyrologe du moyen âge résume ainsi ses supplices: "Le plomb fondu la laisse intacte. Elle est balancée dans l'espace suspendue par les cheveux - elle puise de nouvelles forces dans l'eau bouillante où elle est plongée. - Faible vierge, elle triomphe des forces infernales - et ne cesse de vivre qu'au moment où sa main cueille la dernière palme." (*actuellement Izmit en Turquie, GoogleMaps) Elle vivait à Nicomédie quand ses parents voulurent la marier au préfet de la ville impériale. Mais elle avait donné sa vie au Christ et cette jeune mondaine demeura inflexible. Son amant devint son tortionnaire. Il la fit mettre nue devant lui pour la flageller. "Voici mes caresses." Il la fit pendre par les cheveux qu'elle en eût le cuir chevelu arraché. "Voici ta coiffure." Ses bourreaux eux-mêmes en furent touchés et beaucoup devinrent disciples du Christ. Ils furent sur le champ décapités. Elle-même, à dix-huit ans, eut également la tête tranchée.Aux XVIIIe et XIXe siècles, il existait au Val St Germain un pèlerinage très populaire, lié au culte de sainte Julienne. Sainte Julienne de Nicomédie fut martyrisée au troisième siècle en étant plongée dans une cuve de plomb fondu, devenu tiède à son contact, puis elle fut décapitée. Cette sainte était invoquée pour la guérison des fièvres, des épidémies, des maladies infantiles et de la stérilité. (diocèse d'Évry, Val St Germain, secteur de Dourdan)Chaque année, des centaines de pèlerins venus des paroisses environnantes venaient au Val-Saint-Germain pour offrir des «souches». Ce sont de gros porte-cierges en général en bois sculptés et peints, témoignages d'un art populaire et naïf.Illustration: Sainte Julienne au milieu des «souches» des communes. La légende dorée
  • Saint Claude La Colombière - Jésuite, confesseur de sainte Marguerite-Marie (+ 1682)

    15 février, par contact@nominis.cef.fr
    Né près de Lyon dans une famille bourgeoise, Claude entre à 17 ans dans la Compagnie de Jésus, les Jésuites. Dès sa profession solennelle en 1674, il est affecté au petit collège de Paray-le-Monial où il devient le confesseur du couvent de la Visitation. Il a 34 ans. La supérieure des Visitandines avait alors fort à faire avec une timide religieuse, Marguerite-Marie, qui croyait avoir reçu les confidences du Cœur de Jésus. Elle la confie au père de la Colombière. Le prêtre et la moniale se comprennent tout de suite: "Je t'enverrai mon fidèle serviteur et parfait ami", avait dit Jésus à Marguerite-Marie. C'est ainsi que le jeune jésuite devient l'instrument par lequel le Christ va diffuser dans l'Église le culte de son Cœur transpercé, révélé à sainte Marguerite-Marie. Nommé en 1675 prédicateur de la duchesse d'York, il passe deux ans en Angleterre d'où il est banni à cause de calomnies. Accablé par la tuberculose, il retourne à Paray-le-Monial. Marguerite-Marie l'a prévenu: "Notre-Seigneur m'a dit qu'il voulait le sacrifice de votre vie en ce pays." C'est là qu'il meurt à 41 ans. Ses écrits expriment une belle harmonie entre la spiritualité de saint Ignace de Loyola et celle de saint François de Sales.Patron de la paroisse Saint Claude en Val d'Ozon.À Paray-le-Monial en Bourgogne, l'an 1682, saint Claude La Colombière, prêtre de la Compagnie de Jésus, homme entièrement donné à la prière, qui dirigea bien des fidèles à l'amour de Dieu par ses conseils sûrs et droits.
  • Saints Cyrille et Méthode - Apôtres des Slaves (IXe siècle)

    14 février, par contact@nominis.cef.fr
    Fêtés le 14 février au martyrologe romain et le 11 mai pour les Eglises d'Orient.C'étaient de purs enfants de Byzance, la capitale de l'Orient chrétien. Nés à Thessalonique, Méthode et son petit frère surdoué, Constantin (qui recevra sur son lit de mort l'habit monastique sous le nom de Cyrille) sont envoyés en mission par le patriarche de Constantinople, tout d'abord chez les Khazars, peuple venu de l'Asie lointaine et qui ont adhéré au judaïsme. Puis ils sont envoyés en Moravie où les Allemands s'installaient en maîtres. Pour évangéliser les peuples slaves, Cyrille crée un alphabet adapté à leur langue. Les Églises qui utilisent le slavon se remplissent et les autres se vident. Ce n'est pas l'actuel alphabet cyrillique qu'un autre religieux bulgare adaptera en se mettant sous le patronyme du célèbre moine. Cyrille traduit les textes bibliques et liturgiques. Mais ils sont très vite attaqués par des clercs germaniques qui leur reprochent de brader les textes sacrés et d'y mettre des germes d'hérésies en utilisant une langue vulgaire. Le Pape Hadrien II les soutient. C'est d'ailleurs à Rome que meurt Cyrille en 869. Son corps fut rapatrié à Salonique en 1976, en signe de la volonté de communion entre l'Église latine et les Églises orientales. Méthode va reprendre le flambeau. Moins brillant que Cyrille, mais d'une persévérance à toute épreuve, il enracine et fait fructifier, au milieu des tribulations, l'œuvre évangélisatrice de son frère. Dénoncé comme hérétique par ses adversaires, il sera mis en prison pendant deux ans par les Allemands. Lui aussi aura la confiance des papes qui l'ont nommé évêque de Moravie et Pannonie. Ils sont ainsi tous deux témoins de l'Église indivise dans la pluralité des rites et des langues, fidèles au pape comme au patriarche de Constantinople dont ils étaient les fils, Cyrille et Méthode ont été nommés copatrons de l'Europe, avec saint Benoît, sainte Catherine de Sienne, sainte Brigitte de Suède, et Sœur Thérèse Bénédicte de la Croix - Sainte Édith Stein.- vidéo, Cyril et Méthode, Statutární město Brno, site de la ville de Brno.Illustration: Saint Cyrille et saint Méthode, icône de Bucarest (XIXe siècle)Les Églises d'Orient font mémoire de ces deux grands évangélisateurs de l'Europe orientale le 11 mai. L'Église d'Occident les fête le 14 février. "De culture grecque et de tradition orientale, d'une mission à l'origine très politique, les deux frères vont faire un stage d'immersion culturelle permettant l'émancipation culturelle, concevant le nouvel alphabet le cyrillique. Ils adoptent la langue slave pour les offices. Ils ont rendu les slaves membres à part entière de l'Église, refusant de choisir Rome ou Constantinople." La Croix 08/04Cyrille et Méthode, apôtres des slaves et copatrons de l'Europe, ont été évoqués par Benoît XVI à l'occasion de l'audience générale du 17 juillet 2009... "Le profil spirituel des frères de Salonique se révèle surtout dans l'attrait de Cyrille pour les écrits de Grégoire de Naziance, dont il apprit la valeur du langage pour la transmission de la Révélation... Cyrille et Méthode avaient travaillé au projet de traduire en slavon les dogmes chrétiens... d'où la nécessité d'utiliser des lettres plus conformes que celles du grec à la langue parlée. C'est ainsi que naquit l'alphabet glagolitique, plus tard appelé cyrillique en l'honneur de saint Cyrille... Cyrille et Méthode avaient compris qu'un peuple ne peut considérer avoir reçu pleinement la Révélation avant de l'avoir entendue et lue dans sa langue. Tous deux sont la référence de ce qu'on nomme inculturation, en vertu de laquelle les peuples doivent imprimer dans leur culture propre le message révélé et exprimer la vérité du salut dans leur langue... En cela l'Église voit en eux une source d'inspiration et d'action toujours valable".Pourquoi l'Église a-t-elle choisi des saints patrons pour l'Europe? Qui sont-ils et qu'ont-ils fait pour l'Europe? ...Saint Benoît, proclamé patron de l'Europe par Paul VI en 1964, saint Cyrille et Méthode proclamés copatrons en 1980 par Jean-Paul II et trois saintes proclamées copatronnes de l'Europe en 1999 par Jean-Paul II: sainte Brigitte de Suède, sainte Catherine de Sienne et sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein)...Mémoire (en Europe: fête) des saints Cyrille, moine, et Méthode, évêque. Ces deux frères de Thessalonique, envoyés par le patriarche de Constantinople, Photius, en Moravie, y prêchèrent la foi chrétienne et composèrent un alphabet propre pour transcrire du grec en slavon les livres saints. Quand ils vinrent à Rome, Cyrille, qui jusque là s'appelait Constantin, atteint par la maladie se fit moine et s'endormit dans le Seigneur en ce jour, l'an 869. Méthode, ordonné évêque de Sirmium par le pape Adrien II, évangélisa infatigablement la Pannonie, dut supporter bien des querelles qui lui furent infligées, mais soutenu toujours par les pontifes romains, il reçut la récompense de ses travaux à Valehred en Moravie, le 6 avril 885.

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